Selon annexe XXIV ter, le polyhandicap est un « handicap grave à expressions multiples avec déficience motrice et déficience mentale sévère ou profonde entraînant une restriction extrême de l’autonomie et des possibilités de perception, d’expression et de relation. (…)
Le polyhandicap, éventuellement aggravé d’autres déficiences ou troubles psychiques nécessite le recours à des aides techniques spécialisées pour le suivi médical, l’apprentissage des moyens de relation et de communication, le développement des capacités d’éveil sensori-moteur et intellectuelles concourant à l’exercice d’une autonomie optimale. »
Nous pouvons élargir et « positiver » la définition du polyhandicap selon Elisabeth Zucman qui permet de mettre plus l’accent sur les qualités d’aides nécessaires plutôt que sur les manquants.
« Association de déficiences graves avec retard mental moyen, sévère ou profond entraînant une dépendance importante à l’égard d’une aide humaine et technique permanente, proche et individualisée ».
En pratique, il existe des associations de symptômes qui se réalisent plus volontiers.